Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

jeudi 19 juin 2014

Le désherbinage, une technique bien maîtrisée par Hervé Bello de Bidestroff (57)
Le principe : un désherbage mécanique sur l’entre-rang, un désherbage chimique  sur le rang de semis sur une largeur de 25 cm.
Depuis plusieurs années, Hervé Bello utilise cette technique pour lutter contre les adventices, possède  :
- un semoir équipé d'un pulvérisateur qui permet de désherber sur la ligne de semis
- une désherbineuse, outil avec un double équipement, un pulvérisateur permettant de désherber sur la ligne de semis et une bineuse pour travailler mécaniquement l’entre-rang.
Quand est-il ? Le vécu d’Hervé Bello :
« C’est une technique délicate qui permet de réduire les IFT de manière considérable.  Ainsi en 2014, la quantité d’herbicide utilisée se résume à 0.22 L/ha d’ELUMIS et 0.1 L/ha de DUAL GOLD SAFENEUR  soit 0.2 IFT/ha.
L’idéal est d’intervenir précocement quitte à renouveler le passage.
Le désherbinage nécessite de s’adapter :
- en 2014, je n’ai pas appliqué de désherbant au semis, les conditions étant trop sèches, l’herbicide n’aurait pas fonctionné.
 - en 2013, sur une sur face de 9.73 ha, j’ai désherbé avec du  LAGON à 0.2 L/ha soit 0.33 IFT/ha, puis biné tardivement en juin, le mois de mai humide ayant interdit toute intervention.  Sur le reste, soit 25 ha, j’ai travaillé de manière conventionnelle en raison d’un salissement trop important et d’un état d’humidité de sol limitant le binage.
Les conditions d’interventions : humidité de sol, absence de vent, températures pour le désherbage chimique et la nécessité de disposer d’un sol ressuyé, sans pluie avant, pendant et après le binage sont rarement réunies. De plus, avec une vitesse d’avancement de 5 à 6 km/h sur une largeur de 6 rangs, le débit de chantier n’est pas celui d’un pulvérisateur. Il faut donc trouver un compromis acceptable ! »
Jean-François MERY – CDA 57

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