Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

vendredi 29 mai 2020


Un temps propice au tournesol, malgré la présence de pucerons

Profitant de l’humidité encore présente et des températures estivales, le tournesol enchaîne les stades. Mais comme les autres cultures cette année (blé, orge de printemps, pois ou encore maïs), il fait face à une présence de pucerons.

Ce sont bien souvent les pucerons verts du prunier qui colonisent le tournesol. Ces pucerons se positionnent vers le sommet de la plante. Ils occasionnent des crispations du feuillage qui sont la conséquence de la toxicité de la salive injectée lors de la prise alimentaire. Une forte présence de pucerons peut handicaper le fonctionnement de la plante et la rendre plus vulnérable à d’autres attaques, notamment les maladies. Ces crispations peuvent être spectaculaires, mais la nuisibilité reste limitée et d’autant plus faible si le stade végétatif du tournesol est avancé. Une crispation modérée est largement tolérable !
Dans l’observation des pucerons, il important de ne pas négliger la présence d’auxiliaires (voir photo ci-dessous) telles que les coccinelles, les chrysopes, les syrphes, les cantharides ou encore les parasitoïdes, qui exercent une pression de prédation pouvant aller jusqu’à 200 pucerons par jour et par individus en fonction des espèces.

Xavier PIQUARD - CDA 57

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