Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

vendredi 6 août 2021

Le Bulletin de Santé du Végétal fait son bilan pour la récolte 2021

Les observateurs de terrain étaient réunis le 09 juillet 2021 en visio, comme il se doit en ces périodes de Covid. Ce comité technique, animé par la Chambre d’Agriculture du Grand Est et la DRAAF Grand Est, réunit les instituts techniques, les coopératives, les négoces, les lycées agricoles et les Chambres d’agricultures départementales. Pour être en accord avec le pédo-climat, seuls les techniciens travaillant sur l’ancien territoire lorrain étaient conviés.

Voilà une partie du compte rendu des 7 cultures observées, les principales, le blé d’hiver, le colza, l’orge d’hiver, le maïs, l’orge de printemps, le pois de printemps et le tournesol. Ce sont environ 200 parcelles qui sont décortiquées toute au long de la campagne … cela donne de la robustesse à l’analyse !

On zoomera sur les maladies et les ravageurs de printemps, en retenant les faits marquants :

- Pour le blé d’hiver, au 15 juin, 62% des blés n’avaient toujours pas atteint le seuil de traitement pour la septoriose.

- Pour les orges d’hiver, la quasi absence de l’Helminthosporiose puisque seulement 11% des parcelles du réseau ont atteint le seuil de traitement.

- Pour le colza, année record pour le nombre de charançons de la tige piégés sur 11 semaines, avec pour conséquences quasi 25 % des tiges touchés.

- Pour le tournesol, l’année est qualifiée pour la pression puceron comme faible.

- Pois de printemps, une fois n’est pas coutume mais les observations ont permis de définir l’année entre risque faible pour la plus part des bioagresseurs. Il fallait tout de même se montrer vigilant car l’année est qualifiée comme forte pour le risque sitones.

Les observations restent essentielles pour prendre les décisions de traitement, comme le prouve ce bilan 2021 du BSV. Et surtout, elles permettent d’éviter le systématique !

Vous pouvez consulter le BSV sur le site de la Chambre d’Agriculture du Grand Est :

https://grandest.chambre-agriculture.fr/productions-agricoles/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal/bsv-grandes-cultures-lorraine/


 

Claude RETTEL - CDA 57

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