Un couvert est
considéré comme dérobé lorsque la production de la culture est exportée ou pâturée.
Pâturer ses couverts, voici un moyen astucieux de respecter la réglementation en zones
vulnérables (100 % de couverture pendant l'interculture) tout en optimisant
cette surface fourragère en complément.
Jean Paul SAMSON, agriculteur à Lorry-Mardigny en zones
vulnérables a choisi de faire pâturer son couvert.

Pour réduire au maximum le coût de mise en place, j’ai
uniquement utilisé des semences déjà présentes sur l’exploitation
(Avoine et pois).
De plus, je
possède 25 mères allaitantes qui pâturent à 10 km de l’exploitation. Avec
les vêlages qui démarrent fin août, la surveillance est difficile.
Jusque maintenant,
j’avais la possibilité de faire venir pâturer des bovins sur les uniques 3.5 ha de prairies qui se
situent à proximité de la
ferme. En implantant mon couvert sur une terre labourable juste
à coté de cette prairie, j’ai pu étirer la pâture vers ce couvert pour permettre
d’avoir mes vaches allaitantes à proximité.
Ma seule
crainte, le couvert est relativement riche. Du coup, j'ai peur d'avoir des problèmes de
santé, surtout pour les veaux. Mais, je parviens à bien le gérer en donnant
l’accès au couvert progressivement tout en ajoutant de la paille.
Mon objectif est
atteint, et c’est sans doute une pratique que je vais reproduire. C’est une
technique intelligente d’utiliser les couverts. Quand les conditions
climatiques sont aléatoires faire pâturer son couvert n’est pas une
contrainte ! »
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