Les labours ?
A ce jour, des labours prévus pour implanter des cultures de printemps n’ont pu être réalisés. La structure matraquée, laissée par les travaux d’automne ne pourra être récupérée que :
- par
des alternances gel- dégel, assèchement- humectation des argiles,
- des
travaux effectués en bonnes conditions sans excès de patinage, ni de compaction.
En effet,
les sols gardent en mémoire toutes les dégradations. Des accidents de culture pourront s'expliquer par soit :
- des semelles de
labour superficielles
- des zones argileuses compactées limitant la
circulation de l’air (température) et de l’eau.
En terre
limoneuse battante ou sableuse, le
labour pourra être effectué à proximité
du semis sans contrainte d’affinement ni
de restructuration du sol ; l’objectif étant de travailler sur des sols ressuyés
et d’obtenir un bon lit de semence.
En terre
argileuse, l’objectif est de restructurer le sol, ne pas produire des semelles
de labour. Plus qu’un vœu pieu, il faut s’armer de patience, travailler sur des
sols suffisamment ressuyés, gelés. Le sol doit évoluer, pour cela, un travail
superficiel (herses lourdes ou herse rotative) suivra rapidement le labour et
permettra grâce à des alternances climatiques d’obtenir une structure
convenable.
Jean-François MERY - CDA57
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