Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

mardi 14 janvier 2014

Les labours ?

A ce jour, des labours prévus pour implanter des cultures de printemps n’ont pu être réalisés. La structure matraquée, laissée par les travaux d’automne ne pourra être récupérée que :
-  par des alternances gel- dégel, assèchement- humectation des argiles,
-  des travaux effectués en bonnes conditions sans excès de patinage, ni de compaction.
En effet, les sols gardent en mémoire toutes les dégradations. Des accidents de culture pourront s'expliquer par soit :
- des semelles de labour superficielles
- des zones argileuses compactées limitant la circulation de l’air (température) et de l’eau.
En terre limoneuse battante ou sableuse,  le labour pourra être effectué à proximité du semis  sans contrainte d’affinement ni de restructuration du sol ; l’objectif étant de travailler sur des sols ressuyés et d’obtenir un bon lit de semence.
En terre argileuse, l’objectif est de restructurer le sol, ne pas produire des semelles de labour. Plus qu’un vœu pieu, il faut s’armer de patience, travailler sur des sols suffisamment ressuyés, gelés. Le sol doit évoluer, pour cela, un travail superficiel (herses lourdes ou herse rotative) suivra rapidement le labour et permettra grâce à des alternances climatiques d’obtenir une structure convenable.

Jean-François MERY - CDA57

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