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| 12 décembre 2013 - Louvigny |
L’année est la moins bonne des 5 dernières campagnes mais reste supérieure aux résultats d’avant 2007. Il fallait faire du blé et des protéagineux de printemps pour conforter les résultats de son atelier cultures de ventes. Colza, maïs, orge de printemps et tournesol, eux sont par contre en dessous de leur potentiel économique médian.
Les intrants progressent toujours, pratiquement 100 € en 4
ans. Bien évidement, le surcoût engendré par les ressemis n’est pas étranger à
cette hausse. Le coût des semences augmentent de 20%.
Les phytos et notamment les herbicides sont dans les responsables.
Eh oui, désherber le colza en aveugle avant ou au semis et recommencer sur la
culture de remplacement cela laisse des traces, pas trop engageant pour la
préservation du milieu…
| Vic sur Seille : la neige de Pâques... |
Les dépenses en fertilisants minérales sont toujours n°1
avec plus de 160 €/ha dont les 3/4 en fumure azotée. Un bon argument pour
réduire sa dépendance à l’azote, et les solutions ne manquent pas. :
- Déjà appliquer les bonnes
quantités avec le bon fractionnement
- Tenir compte au plus
juste de ses apports en matière organique.
- Introduire dans
l’assolement des cultures faiblement consommatrices (les cultures de printemps
en générale)
- Redistribuer aux sols le
maximum d’azote grâce aux cultures intermédiaires et pourquoi pas demain aux
couvert sous cultures. Du gagnant gagnant comme on dit maintenant !
Bonne Seille et bien entendu bonnes fêtes à tous !
RETTEL Claude CDA57

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