Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

jeudi 12 décembre 2013

Les blés semés tardivement
 
Des pluies abondantes, une récolte tardive des maïs et des tournesols, un manque de jours disponibles ont limité les semis de blé en octobre.

En novembre, des agriculteurs ont réalisé des semis dans des conditions difficiles, en utilisant dans la mesure de leur disponibilité des variétés comme Altigo, Apache.
Ces semis effectués à des densités voisines ou supérieures à 500 grains/m², ont positionné les graines à une profondeur variant entre 0 et 5 cm dans des sols mal structurés, avec présence de semelles de travail du sol, des eaux stagnantes en surface mais aussi laissé en absence de désherbant total ou de  passage d’outils une flore d’adventices qu’il sera difficile de maîtriser.
Quel sera le devenir de ces blés, quel sera le peuplement de ces cultures à la sortie de l’hiver ? Ces blés risquent d’être exposés à des gels importants à des stades sensibles de la céréale (levée à 2 feuilles).
 
Si à ce jour, le semis n’a pu être réalisé,  le potentiel du blé en est d’autant plus limité.
Le fait que l’agriculteur ne puisse pas semer  au printemps dans les argiles lourdes ne justifie pas tant d’empressement : à potentiel de rendement équivalent, une orge de printemps procurera une meilleure marge, sera récoltée à une date voisine de celle des blés semés en octobre et permettra un contrôle des adventivces.
 
Jean-François MERY - CDA57

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