En novembre, des
agriculteurs ont réalisé des semis dans des conditions difficiles, en utilisant
dans la mesure de leur disponibilité des variétés comme Altigo, Apache.
Ces semis effectués à des
densités voisines ou supérieures à 500 grains/m², ont positionné les graines à
une profondeur variant entre 0 et 5
cm dans des sols mal structurés, avec présence de
semelles de travail du sol, des eaux stagnantes en surface mais aussi laissé en
absence de désherbant total ou de
passage d’outils une flore d’adventices qu’il sera difficile de
maîtriser.
Quel sera le devenir de
ces blés, quel sera le peuplement de ces cultures à la sortie de l’hiver ?
Ces blés risquent d’être exposés à des
gels importants à des stades sensibles de la céréale (levée à 2 feuilles).
Si à ce jour, le semis n’a
pu être réalisé, le potentiel du blé en
est d’autant plus limité.
Le fait que l’agriculteur
ne puisse pas semer au printemps dans
les argiles lourdes ne justifie pas tant d’empressement : à potentiel de
rendement équivalent, une orge de printemps procurera une meilleure marge, sera
récoltée à une date voisine de celle des blés semés en octobre et permettra un
contrôle des adventivces.
Jean-François MERY - CDA57
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