Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

vendredi 22 novembre 2013

Que d’eau que d’eau

Cette automne, le cumul de précipitations est impressionnant sur le bassin versant de la Seille.
En surfant sur le site de Météo France, http://www.meteofrance.com/climat/france d’une très grande richesse par ailleurs, on peut noter :
- Septembre à Metz-Frescaty (un des endroits où il pleut le moins en Moselle !) : + 22 mm  par rapport à la moyenne avec 2 jours de pluie supplémentaires soit 11 jours de précipitations sur le mois.
- Octobre, vous pouvez vous faire votre propre jugement en détaillant l’illustration de Météo-France, il a plut plus du double de la moyenne !





















- Novembre, le mois n’est pas fini mais au 12 novembre le cumul était de 66 mm d’eau soit déjà 3 mm au dessus de la moyenne.

La rareté des jours disponibles couplés avec une  maturité tardive des tournesols et des maïs n’ont pas permis de boucler la récolte 2013. Compte tenu de ces retards, les prévisions d’emblavement en blé ne seront pas réalisées. Les marques de ces précipitations sont bien visibles, entre les zones de végétation en régression et les passages d’outils et de tracteur.



Avricourt - Novembre 2013

Après le froid et le sec...maintenant l’excès d’eau ! Un troisième retour des cultures de printemps est à prévoir.
Au niveau de la pollution, le ruissellement et l’érosion sont observés entraînant de la turbidité et probablement des fertilisants et des molécules phytosanitaires dans les eaux de surface. A contrario, les quantités d’eau tombée doivent forcément diluer les polluants.

En espérant un rapide retour à la normale, bonne Seille !
 
Claude RETTEL - CDA 57

 

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