Ces temps-ci, les
surfaces en cultures de printemps connaissent des fortunes diverses : si
les pois et les féveroles, de grosses graines, semés couramment en limon ou
argile limoneuse début mars puis mis au
contact de l’humidité par un passage de rouleau sont souvent bien levés,
il n’en est pas du reste des autres cultures.
| Photo du 23 avril 2014 |
L’orge de printemps
illustre bien les difficultés de l’instant : sans alternance gel-dégel
durant l’hiver, des sols même labourés en novembre ont peu évolué. Difficile à
travailler, les premiers semis ont généré beaucoup de mottes et offert des
contacts terre fine – graine aléatoires ainsi qu’un dessèchement superficiel.
Ainsi, à ce jour, des semis du début mars peuvent être au stade tallage ou non
levés. Que peut-on faire dans des parcelles à problèmes ?
1 - Déjà évaluer l’état
des semences non germées : pour cela, arroser 1m² de sol à l’aide 20 L d’eau
et compter les semences qui lèvent.
2 - Tant qu’il ne pleut
pas, le retard de végétation limite le potentiel de la culture. Doit-on ou non
conserver l’orge de printemps ?
Accepter le rendement
même s’il est faible en maîtrisant le salissement éventuel de la parcelle et en
conservant sa rotation.
Il n’existe que peu de
solution de remplacement, si ce n’est le maïs qui conserve tout son potentiel
de production mais le changement de culture entraine une modification dans la
rotation pour la culture suivante (une culture d’automne semée en octobre ou
une culture de printemps) et des charges supplémentaires (semences, semis,
récolte).
Des solutions comme le
semis de couverts (pois-avoine, vesce-avoine) peuvent être envisagées. Mais dans ce cas, ce ne sont plus des cultures
de vente mais des cultures fourragères.
Jean-François MERY - CDA 57
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