Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

vendredi 24 octobre 2014



Réduire les IFT sur son exploitation : c'est possible !

Exemple du GAEC de la Garenne : Olivier et Hervé MORQUE de Moussey (57), exploitant des parcelles sur les bans de Maizières les Vic, Lagarde et Bourdonnay

10 octobre 2014 – Herse étrille sur orge d’hiver
Leur assolement est constitué pour plus d’un tiers de la surface de cultures de printemps dont des pois protéagineux, des féveroles, du tournesol, de l’orge de printemps, de maïs grain et pour le reste de la surface de cultures d’automne, colza, blé, orge.

Les désherbages de toutes les cultures s’effectuent en fonction des observations et peuvent être compléter par de la herse étrille qui représente une opportunité pour réduire les IFT.
Ainsi à l’automne 2014, tout le colza précédent pois ainsi qu’une partie du colza précédent orge n’a été désherbé qu’à la herse étrille, le reste a été contrôlé de façon beaucoup plus classique avec un programme herbicide en post levée. A noter aussi que la herse étrille a servi de régulateur en réduisant le développement et les populations de colza.

Certains diront que ce type d’assolement est risqué car il comporte beaucoup de cultures de printemps. Pourtant, un assolement avec un grand nombre de cultures est plus sécurisant pour la marge globale des cultures de ventes, permet de répartir le temps de travail, utilise au mieux la mécanisation et permet surtout de réduire le désherbage donc  les IFT de l’exploitation.

Jean-François MERY CDA57

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