Contre ce ravageur,
la mise en place de leviers agronomiques est primordiale pour une bonne
prévention visant à casser le cycle de reproduction des limaces ou à
limiter leur développement.
1 ) La faune
auxiliaire à préserver :
Les insectes
(carabes, staphylins, nématodes…), les araignées, les oiseaux… sont des
prédateurs des limaces du stade œuf au stade adulte.
Lorsque vous faites un
anti-limaces classique à base métaldéhyde ou encore de méthiocarbe,
celui-ci n’est pas neutre pour toute
cette faune. Le fait de détruire ces auxiliaires amène à l’effet inverse de
celui souhaité dans le temps en augmentant la pression des limaces dans les
parcelles. Limitez les produits toxiques (utilisez un anti-limaces à base de
phosphate ferrique par exemple), diversifiez vos rotations, limitez la taille
des parcelles… afin de favoriser la présence d’auxiliaires.
2) Techniques
culturales pour perturber leur activité :
L’alternance de
cultures d’hiver et de printemps permet de casser le cycle des limaces car les travaux de sol
se font à des périodes différentes contrairement en système Colza/Blé/Orge où
elles sont tranquilles pendant 10 mois consécutifs.
Le roulage des
parcelles est également important car dans un sol plus tassé, l’activité des
limaces est perturbée. Les systèmes Labour/Herse Rotative sont problématiques
car cela créé un espace de circulation idéal pour les limaces à quelques
centimètres du sol. Plus vous passerez
avec des outils, plus elles seront gênées.
L’observation de vos parcelles est de mise :
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| Pièges à limaces - F. WEIBEL |
- Informez-vous
du risque global et des seuils de nuisibilité grâce au Bulletin de Santé du
Végétal (BSV)
- Observez vos
parcelles au moins 1 fois par semaine : surveillez l’activité des limaces
pendant l’interculture et avant le semis ainsi qu’aux stades sensibles de la
levée à la sortie des premières feuilles. La pose de pièges est le moyen le
plus efficace pour évaluer le niveau de population de la parcelle.
Pour tout savoir
sur les limaces, les différentes espèces, leur biologie, l’évaluation du
risque, les seuils de nuisibilité et la lutte intégrée, regardez la note
nationale du BSV à ce sujet sous le lien suivant :
Amélie BOULANGER -
CDA 54


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