Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

vendredi 26 juin 2015



Bilan avant moisson


A l’approche de la moisson, si les comptages permettent d’évaluer les composantes du rendement, il ne manque à ce jour qu’une donnée le poids de mille grains. Les populations de grains/m² sont bonnes quelle que soit la culture d’hiver, aléatoires pour les orge de printemps, difficiles à déterminer pour les protéagineux.

Que retenir à ce jour de cette campagne ?
  • Une météo globalement favorable. Peu d’aléas climatiques si ce n’est que:
- L’automne doux a favorisé la présence de cicadelles et pucerons,
-  L’hiver n’a pas pénalisé les colzas élongués et les céréales trop développées mais le peu de gel n’a pas permis la restructuration des sols argileux,
- Le printemps a favorisé l’implantation des cultures de printemps, limité les maladies sauf la rouille jaune. Les cultures d’automne, jusqu’au mois de juin ont rarement été pénalisées  par l’absence de pluviométrie, ce qui n’est pas le cas d’orges de printemps en sols argileux et de semis de tounesol en zones compactées. 
  • Des ravageurs agressifs :
- Des semis d’orge et de blé précoces, pénalisés par la présence de cicadelles et de pucerons. Des cultures de printemps ont ainsi remplacé des semis d’automne insuffisamment protégés,
- Des noctuelles terricoles, difficiles à maîtriser, ont contraint des agriculteurs à ressemer des parcelles de colza voire des cultures de tournesol et de maïs,
- des charançons du bourgeon terminal, présents de fin septembre à début novembre, se retrouvent face à des colzas développés qui limitent leur nuisibilité,
-  des populations de campagnols en forte croissance.
  • Une faible pression des maladies : 
exception faite de la rouille jaune présente sur des blés d’hiver comme Laurier, Altigo, Brentano, Trapez et Allez-Y.
  • La fête du vulpin :
liée à l’inefficacité de programmes de désherbage. Il n’est maintenant plus possible d’envisager le seul désherbage des céréales d’automne, du maïs avec des sulfonylurées : diversité des rotations, travail du sol deviennent indissociables quant à la maîtrise des adventices. 
Jean-François MERY - CDA 57

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