Retarder
les dates de semis des blés pour lutter contre l’enherbement…
…une
des techniques empruntée à la protection intégrée pour s’affranchir d’un
traitement herbicides d’automne. En
traduction économique, c’est en moyenne 40 €/ha, en langage environnemental,
c’est rapidement 0.8 IFT/ha.
C’est
d’une logique implacable, plus on sème tard, plus on évite les levées de
vulpins. Dans notre bassin versant, les levées de vulpins débutent dès la mi-août
et sont à leur apogée la première décade d’octobre.
On
visera, donc des dates de semis après le 10 octobre (faire le bon choix de
variété).
On
mettra alors à profit les 20 jours gagnés sur une date plus traditionnelle (20
septembre) pour multiplier les faux semis, une technique ancestrale pour
éliminer mécaniquement cet adventice envahissant.
A
contrario, et nous l’avons mesuré 8 années sur 10, la date optimum de semis
dans nos contrées (Arvalis - institut du végétal) se situent entre le 25/09 et le 10/10. Dès lors, semer après,
c’est prendre le risque de diminuer son potentiel de rendement, donc son
potentiel économique.
Savoir
faire la synthèse entre les avantages et les inconvénients, c’est pratiquer
cette technique quand les problèmes de vulpins sont cruciaux, du genre :
-
plus de 50 vulpins/m² (et ce n’est pas rare, cf. photos 2013 ci-dessous),
-
résistances avérées aux herbicides,
-
besoins de réduire les IFT (MAE)…
Ce
n’est généralement pas la totalité du parcellaire blé.
Alors
pour les dates de semis, il en va comme pour les œufs, il faut éviter de les
mettre dans le même panier ou plutôt dans ce cas, dans les mêmes parcelles !
Bonne
seille
Claude
RETTEL – CDA 57
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