QUALITE DE L’EAU
ET ISOPROTURON : Les bonnes règles d’usage
L’Agence de l’Eau Rhin-Meuse fait
le constat de la présence d'Isoproturon dans le Rhin avec parfois des teneurs
supérieures au seuil réglementaire notamment par pics en automne. Les analyses révèlent que l’isoproturon retrouvé
provient en quasi-totalité de la Moselle ; les pratiques sur le secteur de la Seille ne sont donc pas neutres
dans ce résultat.
Les pouvoirs publics, en
concertation avec les acteurs de la profession, se sont donc accordés sur la
nécessité de rappeler les règles d’usage de cette molécule, pour optimiser son
efficacité ainsi que sur l’importance de présenter les moyens alternatifs à son
utilisation. En a découlé une note que voici :
Pour limiter son usage, la réglementation s’est durcie ces
dernières années en imposant des restrictions sur sol drainé, en limitant le
grammage et la fréquence d’application (1200 g maxi une seule fois par
campagne).
Malgré le respect des conseils
pour optimiser l’efficacité de cette molécule (sol humide, traitement à 1
feuille de la culture, sur sol peu argileux), nous vous rappelons qu’elle n’est
efficace seule qu’à 50-60%.
On voit ici la limite de la chimie, tant au niveau environnemental
que pratique, et c’est une nouvelle fois l’occasion de vous inciter à faire de
la protection intégrée pour limiter
la population d’adventices à gérer : labour occasionnel (tous les 3-4
ans), décalage des dates de semis pour faire des faux-semis, alternance de
cultures de printemps et d’automne.
Amélie BOULANGER -
CDA54
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