Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

mardi 27 octobre 2015

Bilan des cultures de printemps

La campagne 2015 s’est avérée peu favorable aux cultures de printemps. Ainsi,  les rendements se situent à  :
                                               Rendements par culture en qx/ha

Culture

Rdt 2015 
Ecart
Rdt annuel moyen
Orge
53
20 à 80
55
Pois
37
12 à 58
43
Tournesol
21
9 à 30
26
Maïs grain
55
25 à 85
85

Plus que le déficit, ce sont les écarts de rendement qui interpellent. Le maïs grain et le tournesol sont les cultures les plus pénalisées.
Il est à noter que toutes ces cultures ont connu un développement végétatif tout à fait normal jusque début juillet, exception faite de parcelles en terre argileuse mal évoluées en sortie d’hiver.
Dans les composantes de rendement, toutes les cultures se trouvent pénalisées par des PMG faibles, un nombre de grains/m² insuffisant, un  déficit hydrique (d’autant plus important dans les terres séchantes). Les orages, le type de sol accentuent ces différences de rendement.
Doit-on pour autant  abandonner les cultures de printemps ? Les conditions de fin octobre peuvent inciter certains à implanter des céréales d’automne tardivement ou à remplacer des surfaces prévues en pois de printemps par du pois d’hiver.
Les cultures de printemps conservent tout leur intérêt :
    - La diversité des cultures est plus sécurisante, permet d’obtenir des marges plus régulières : il est rare de réussir ou d’être en échec sur toutes les cultures la même campagne.
    - Dans le cadre d’une réduction de l’efficacité des herbicides, du nombre de molécules disponible, disposer de cultures de printemps permet d’éliminer ou de réduire la pression des adventices.
    - L’étalement des travaux
    - Des cultures intermédiaires peuvent assurer une sécurité alimentaire chez les éleveurs.
Jean-François MERY - CDA57


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