La campagne
2015 s’est avérée peu favorable aux cultures de printemps. Ainsi, les
rendements se situent à :
Rendements par culture en qx/haCulture |
Rdt 2015
|
Ecart
|
Rdt annuel moyen
|
Orge
|
53
|
20 à 80
|
55
|
Pois
|
37
|
12 à 58
|
43
|
Tournesol
|
21
|
9 à 30
|
26
|
Maïs grain
|
55
|
25 à 85
|
85
|
Plus que le
déficit, ce sont les écarts de rendement
qui interpellent. Le maïs grain et le tournesol sont les cultures les plus
pénalisées.
Il est à noter que toutes ces cultures ont connu un développement végétatif tout à fait normal jusque début juillet, exception faite de parcelles en terre argileuse mal évoluées en sortie d’hiver.
Il est à noter que toutes ces cultures ont connu un développement végétatif tout à fait normal jusque début juillet, exception faite de parcelles en terre argileuse mal évoluées en sortie d’hiver.
Dans les
composantes de rendement, toutes les cultures se trouvent pénalisées par des PMG
faibles, un nombre de grains/m² insuffisant, un
déficit hydrique (d’autant plus important dans les terres séchantes).
Les orages, le type de sol accentuent ces différences de rendement.
Doit-on pour autant abandonner les cultures de printemps ? Les conditions de fin octobre peuvent inciter certains à implanter des céréales d’automne tardivement ou à remplacer des surfaces prévues en pois de printemps par du pois d’hiver.
Les cultures de printemps conservent tout leur intérêt :
- La diversité des cultures est plus sécurisante, permet d’obtenir des marges plus régulières : il est rare de réussir ou d’être en échec sur toutes les cultures la même campagne.
- Dans le cadre d’une réduction de l’efficacité des herbicides, du nombre de molécules disponible, disposer de cultures de printemps permet d’éliminer ou de réduire la pression des adventices.
- L’étalement des travaux
- Des cultures intermédiaires peuvent assurer une sécurité alimentaire chez les éleveurs.
Doit-on pour autant abandonner les cultures de printemps ? Les conditions de fin octobre peuvent inciter certains à implanter des céréales d’automne tardivement ou à remplacer des surfaces prévues en pois de printemps par du pois d’hiver.
Les cultures de printemps conservent tout leur intérêt :
- La diversité des cultures est plus sécurisante, permet d’obtenir des marges plus régulières : il est rare de réussir ou d’être en échec sur toutes les cultures la même campagne.
- Dans le cadre d’une réduction de l’efficacité des herbicides, du nombre de molécules disponible, disposer de cultures de printemps permet d’éliminer ou de réduire la pression des adventices.
- L’étalement des travaux
- Des cultures intermédiaires peuvent assurer une sécurité alimentaire chez les éleveurs.
Jean-François MERY - CDA57
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