Campagne
2017 : les rendements suivent les réserves utiles des sols
Les
faits marquants de la campagne 2016-2017 :
- le déficit hydrique : le
cumul des précipitations(station de Létricourt) du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017 s’élève à 495 mm
soit 280 mm de moins par rapport à la normale, avec 2 mois à plus de 70 mm(
juillet- juin) et 2 mois à moins de 10 mm (décembre-avril) - le froid d’avril avec des dégâts de gel sur les cultures
- les chaleurs de mai-juin
Les
blés d’hiver : le rendement approche 65 q mais avec de grosses amplitudes :
35 q dans des argiles calcaires superficielles, 90 q dans des limons argileux
ou argiles profondes. Le type de sol semble être le caractère principal pour
l’obtention de bons rendements. Il en est de même du précédent, plus
particulièrement les blés précédent paille qui décrochent fortement.
Les
colzas d’hiver : c’est la bonne surprise (20 à 45 q avec un rendement
moyen proche de 33 q) mais il ne reste que trop peu de surface pour
s’enthousiasmer. La fin d’été 2016 n’a pas permis une levée correcte des colzas.
De plus, les colzas fortement dégradés au printemps 2017 ont été remplacés.
Comme pour les autres cultures, il existe un gradient de rendement, pénalisant
à nouveau les sols suprficiels. Un constat en conclusion, les désherbages en
doses modulées voire réduites s’avèrent efficaces.
Les
orges de printemps : rendement correct, PMG élevé, mais malheueusement des
teneurs en protéines supérieures à 12,5%
Les
pois : le rendement moyen des pois d’hiver approche 38 q, celui des pois
de printemps varie entre 20 et 50 q. Le rendement déçoit et les nouvelles
dispositions prises par le Parlement Européen ne vont pas encourager cette
culture.
Jean-François
MERY – CDA 57
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