Récolte 2018...
Le bilan climatique de la campagne 2017- 2018 se caractérise par :
- une forte pluviométrie de septembre à fin janvier,
Le bilan climatique de la campagne 2017- 2018 se caractérise par :
- une forte pluviométrie de septembre à fin janvier,
-
un épisode de froid court mais intense fin février,
- une séquence orageuse fin mai-début juin,
- une température moyenne élevée,
- une moisson précoce !
- une séquence orageuse fin mai-début juin,
- une température moyenne élevée,
- une moisson précoce !
Les
rendements moyens des cultures d’automne s’avèrent décevant et confirment une
tendance lourde : la baisse des rendements sur une période de 30 ans.
Les
raisons :
- Des cultures à des stades avancés à l’entrée de l’hiver,
-
Une pluviométrie excessive et des sols saturés en eau ont provoqué des pertes
de populations, des systèmes racinaires en anoxie et des difficultés à explorer
les horizons à plus de 30 cm de profondeur,- Des cultures à des stades avancés à l’entrée de l’hiver,
- Un froid intense fin février, qui n’est pas sans rappeler celui connu en 2012, arrive sur des cultures peu endurcies par les premiers gels, et entraîne une défoliation importante des colzas (perte de 25 à 50% de la biomasse par rapport à celle pesée en novembre 2017), des gels d’épis pour les céréales les plus avancées,
- Un manque de luminosité en mars,
- Les températures élevées d’avril ont favorisé une croissance rapide des cultures qui ont pu être parfois sous-alimentées en raison de forte demande des plantes et d’une mobilisation insuffisante des réserves,
- Des orages en mai favorables aux fusarioses des blés, des maladies de fin de cycle du colza,
- Des pics de chaleur fin juin et début juillet limitent les poids de mille grains.
Jean-François MERY –
CDA 57



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