Vue à
l’INRA : Une cartographie des résistances aux herbicides en France
En
zoomant sur le vulpin des champs (Alopecurus
myosuroides !!), on voit que nos département sont teintés d’une
couleur rouge et cela quel que soit les herbicides !
Bien sûr, le rouge est la couleur qui
indique des résistances avérées de l’Alopecurus myosuroides
aux herbicides, et on s’en douter un peu vu l’état de la plaine au printemps.
Et cela pour tous les produits
d’action foliaire, appelé très scientifiquement « les inhibiteurs de
l’ACCase ! Des matières actives d’herbicides encore pour autant très
utilisés (clodinafop, fluazifop,
propaquizafop, quizalofop, pinoxaden, cycloxydime, cléthodime…).
C’est rouge également pour les herbicides que le terrain appelle les
« sulfo », et l’INRA les inhibiteurs de l’ALS (iodosulfuron+ mésosulfuron, pyroxsulame, imazamox).
Alors, ce n’est pas parce que nous sommes en rouge, que toutes les parcelles du département sont concernées par la résistance !
Mais bon, c’est un indicateur qui en
dit long sur la fatigue des matières actives. Il en reste encore quelques une
d’efficaces, mais pour combien de temps ? 
Au regard des conseils prodigués par
l’INRA (cf. ci-dessous), on voit que ceux délivré par Agri-Mieux Aquae Seille
depuis plusieurs années n’ont pas à « rougir ».
Que faire pour gérer cette espèce en cas de résistance avérée ?
-Ne plus utiliser le ou les mode(s)
d’action concerné(s).
-Utiliser les pratiques agronomiques pour réduire l’infestation: labour (1
an sur 3 au plus), retard de la date de semis, faux semis, inclusion de
cultures de printemps ou de prairies temporaires dans la rotation.
Bonne Seille
Claude
RETTEL – CDA 57
 

 
 
 
 
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