Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

jeudi 27 septembre 2018


Vue à l’INRA : Une cartographie des résistances aux herbicides en France

En zoomant sur le vulpin des champs (Alopecurus myosuroides !!), on voit que nos département sont teintés d’une couleur rouge et cela quel que soit les herbicides !


Bien sûr, le rouge est la couleur qui indique des résistances avérées de l’Alopecurus myosuroides aux herbicides, et on s’en douter un peu vu l’état de la plaine au printemps.
Et cela pour tous les produits d’action foliaire, appelé très scientifiquement « les inhibiteurs de l’ACCase ! Des matières actives d’herbicides encore pour autant très utilisés (clodinafop, fluazifop, propaquizafop, quizalofop, pinoxaden, cycloxydime, cléthodime…).
C’est rouge également pour les herbicides que le terrain appelle les « sulfo », et l’INRA les inhibiteurs de l’ALS (iodosulfuron+ mésosulfuron, pyroxsulame, imazamox).

Alors, ce n’est pas parce que nous sommes en rouge, que toutes les parcelles du département sont concernées par la résistance !
Mais bon, c’est un indicateur qui en dit long sur la fatigue des matières actives. Il en reste encore quelques une d’efficaces, mais pour combien de temps ?
Au regard des conseils prodigués par l’INRA (cf. ci-dessous), on voit que ceux délivré par Agri-Mieux Aquae Seille depuis plusieurs années n’ont pas à « rougir ».

Que faire pour gérer cette espèce en cas de résistance avérée ?
-Ne plus utiliser le ou les mode(s) d’action concerné(s).
-Utiliser les pratiques agronomiques pour réduire l’infestation: labour (1 an sur 3 au plus), retard de la date de semis, faux semis, inclusion de cultures de printemps ou de prairies temporaires dans la rotation.

Bonne Seille

Claude RETTEL – CDA 57

Aucun commentaire: