Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

mardi 16 février 2021

Un état des lieux des colzas s’impose

Avant toutes interventions dans les parcelles de colza, il est important d’évaluer son état : biomasse et présence larvaire.

Evaluer au mieux la biomasse des colzas pour estimer la dose d’azote à apporter au printemps. La fin d’année 2020, avec les températures douces, a été propice au développement des colzas. Peu de faim d’azote a été observée, dû à des reliquats post-récolte élevés et/ou une minéralisation sur l’automne importante... ? Aujourd’hui certaines parcelles montrent des biomasses importantes, signe d’une absorption d’azote élevé. Sur ces colzas, les besoins d’azote au printemps sont faibles, une source d’économie, bon pour le porte-monnaie et pour la Seille !

Concernant la présence larvaire, l’observation se réalise à la parcelle via les tests Berlèse. Le seuil de nuisibilité est variable en fonction de la vigueur et du développement du colza (entre 3 et 5 larves/pied). Le constat sur le secteur aujourd’hui n’est pas alarmant :         
- Marsal : 0.2 larve/pied   
- Haboudange : 1 larve/pied        
- Riche : 2.55 larves/pied  
- Aulnois-sur-Seille : 0.9 larve/pied       
- Château-Voué : 1.2 larves/pied

Xavier PIQUARD - CDA 57

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