Un état des lieux des colzas s’impose
Avant toutes interventions dans les parcelles de colza, il est important d’évaluer son état : biomasse et présence larvaire.
Evaluer au mieux la biomasse des colzas pour estimer la dose d’azote à apporter au printemps. La fin d’année 2020, avec les températures douces, a été propice au développement des colzas. Peu de faim d’azote a été observée, dû à des reliquats post-récolte élevés et/ou une minéralisation sur l’automne importante... ? Aujourd’hui certaines parcelles montrent des biomasses importantes, signe d’une absorption d’azote élevé. Sur ces colzas, les besoins d’azote au printemps sont faibles, une source d’économie, bon pour le porte-monnaie et pour la Seille !Concernant
la présence larvaire, l’observation se réalise à la parcelle via les tests Berlèse.
Le seuil de nuisibilité est variable en fonction de la vigueur et du
développement du colza (entre 3 et 5 larves/pied). Le constat sur le secteur
aujourd’hui n’est pas alarmant :
- Marsal : 0.2 larve/pied
- Haboudange : 1 larve/pied
- Riche : 2.55 larves/pied
- Aulnois-sur-Seille : 0.9 larve/pied
- Château-Voué : 1.2 larves/pied
Xavier PIQUARD - CDA 57

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