Les cours de l’azote explosent et la disponibilité est faible. Cela confirme le « tout ce qui est rare est cher ». La faute à qui ? :
· au prix du gaz, au plus haut depuis 7 ans, l’azote pour être produit demande beaucoup d’énergies.
· à des problèmes de fret
· à un marché avec peu de concurrences
· …
Il va falloir s’adapter.
Faire évoluer, si ce n’est pas trop tard, les assolements vers des cultures moins consommatrice d’azote. Si on se risque à une échelle, cela donnerait :
+ colza hiver / blé hiver / maïs - orge hiver / orge printemps / tournesol / protéa -
Donc pour pousser le bouchon, il faut moins de colza et plus de pois de printemps, pour faire de grosses économies ! À 1.4 €/u (cotations du 23/09/21) entre un colza et un pois cela fait 180 €/ha de dépenses en moins.
De la technique rien que de la technique, on l’illustrera par le vieil adage « la bonne dose, au bon moment » !
Et puis être à l’affût des bonnes affaires, le gisement des matières organiques riches en azote va surement être convoité.
Malgré tout, la facture risque d’être salée, espérons qu’elle soit compensée par de bons prix/q et de bons rendements.
Bonne Seille !
RETTEL Claude – CDA 57
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