La nouvelle gazette de l’azote fourmille d’articles, on vous fait profiter des « bonnes feuilles » du numéro 5. On s’attardera plus particulièrement sur une publication appelée :
Choisir la forme de l’engrais et optimiser l’efficience de l’azote !
Toute fuite d’azote hors du système sol-culture diminue l’efficience de l’engrais minéral azoté et conduit à devoir apporter davantage d’engrais pour un obtenir un même rendement.
L’ammonitrate est l’engrais le moins sujet à volatilisation
A titre d’illustration, le tableau 1 montre l’écart de rendement du blé en faveur de l’ammonitrate par rapport à la solution azotée, ainsi que l’écart du taux de protéines, mesurés par Cérésia dans 15 essais. L’année 2018, plus humide lors de la fertilisation, conduit à un écart plus faible car la volatilisation a été limitée par la pluie qui a permis l’incorporation plus rapide de l’ammoniac dans le sol.
Une fois la forme choisie, adopter les précautions qui s’imposent pour cette forme.
Les pertes par volatilisation ont lieu au moment de l’épandage et dans les heures et jours qui suivent. Si l’on décide d’utiliser une forme ammoniacale ou uréique, pour limiter la volatilisation, il faut éviter au maximum le contact avec l’air. On choisira le positionnement de l’apport :
- Avant semis avec enfouissement ou en couverture végétale,
- Sans vent,
- Avant ou après une pluie de 10-15 mm,
- Avec une température la plus faible possible (en soirée par exemple).
Il convient d’ajuster la dose aux besoins de la culture, en la fractionnant aux moments d’absorption intense de la culture ; et de raisonner à l’échelle de la succession (cipan par exemple).
Pour aller plus loin rendez-vous sur le site de la Chambre régionale d’agriculture du Grand Est (https://grandest.chambre-agriculture.fr/), à la rubrique « Partage : Boucler le cycle de l’azote ».
Claude RETTEL - CDA 57
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