Aujourd’hui on se fait la caisse de résonnance d’un article publié par Interbev (l’interprofession de du bétail et de la viande). Pour rappeler quelques vérités sur l’élevage à l’herbe dont l’impact qu’il exerce sur son milieu.
Les prairies comme filtres naturels
Le rôle de filtre des prairies permanentes et des haies
Les prairies sont essentielles à l’équilibre écologique des territoires. L’herbe, présente toute l’année sur le sol ainsi que les haies, limitent l’érosion et filtrent les eaux qui pourraient être polluées.
La qualité de l'eau est bonne, voire très bonne dans la plupart des régions d'élevage herbivores, notamment celles où la prairie est très présente.
Les prairies ont un rôle protecteur de la ressource en eau.
En effet, ces prairies sont peu fertilisées et peu ou pas traitées. Leurs sols riches en matière organique et leur couvert prairial permanent ainsi que les haies permettent de limiter les pertes de nitrates et l’entraînement des molécules par ruissellement de surface et par érosion. Ce rôle protecteur de la prairie vis-à-vis de la ressource en eau est reconnu au niveau européen.
L’élevage herbivore est globalement peu intensif.
Les déjections animales, bien gérées et bien valorisées, constituent une richesse fertilisante. Elles assurent une grande partie des besoins en azote des cultures fourragères et une grande partie des besoins en phosphore et en potasse.
Avec en France 14,7 Mha de surfaces fourragères dont 9,9 Mha de surfaces toujours en herbe, qui plus est dans des zones particulièrement arrosées, les éleveurs sont “gestionnaires” de 40 % de la ressource annuelle en eau en France.
C’est aussi le cas dans le bassin versant de la Seille.
Bonne Seille
Claude RETTEL - CDA57
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