Mais
si l’on se penche sur la pluviométrie des 5 derniers mois comparée aux
précipitations de 2013, on s’aperçoit que :- la pluviométrie est identique,
- la répartition est très différente.
C’est
cette dernière remarque qui donne en grande partie l’explication. A l’évidence
le travail du sol réalisé durant l’été pourri a détruit pas mal de structure du
sol. Si on parle des cas extrêmes, les labours et leurs reprises dans les sols
argileux hydromorphes sont les plus dévastateurs. A contrario les techniques de
préparation de sol très simplifiées, voir le semis direct, dans des sols plus
drainants ont protégé les futures enracinements.
Préserver
sa structure de sol est le préalable. Lorsque ce préalable n’est pas respecté,
il y a fort à parier :
-
que la minéralisation de l’azote du sol soit perturbée,- que les capacités d’absorption des éléments minéraux par les racines soient limitées,
- que le potentiel de production soit à revoir à la baisse.
C‘est
donc tous les éléments de l’équation du calcul de la dose d’azote qui sont
remis en cause.
A
suivre…
Claude RETTEL - CDA57
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