Vous trouverez principalement dans ces pages des témoignages d'agriculteurs et parfois, aussi, ceux de leurs conseillers, impliqués comme eux dans des actions de préservation de la ressource en eau du bassin versant de la rivière Seille. Les pratiques évoluent. Notre objectif est de montrer les choix judicieux et les bons gestes accomplis dans les activités quotidiennes par ces hommes et femmes. Les élus locaux, comme les simples citoyens seront également associés à cette démarche. Il s'agit de relever un défi collectif : celui de diminuer concrètement et durablement l'impact sur l'environnement.

lundi 25 janvier 2016

Plan de fumure prévisionnel (ppf) à terminer avant le 15 février !



La réglementation en zone vulnérable nous oblige à réaliser un ppf sur l’ensemble de la SAU dans le bassin versant de la Seille.
Comme toujours, il va falloir faire contre mauvaise fortune, bon cœur ou se dire qu’à tout malheur chose est bonne, ou encore que bon gré mal gré… Bref le bon sens populaire nous a donné un bon nombre d’expressions pour réaliser dans les meilleures dispositions le ppf 2016 !
Le ppf a, de toute façon, de nombreux atouts, qu’ils soient agronomiques et ou encore logistiques :
1- On a l’assurance d’un calcul de dose reposant sur des références reconnues et confortées : la juste dose. Les différents éléments qui composent l’équation qui calcule les quantités d’azote par hectare sont connus et constants selon les types de sol et le système d’exploitation (fournitures en azote du sol, coefficient d’utilisation de l’azote et besoins unitaires par quintal).
Pour l’objectif de rendement, même si les références nous donnent des informations, il est le critère le plus sensible à variations. En effet, il varie d’une exploitation à l’autre, voire d’une parcelle à l’autre et si l’on est équipé grâce à l’agriculture de précision, d’une zone de parcelle à l’autre. Dès lors, bien choisir son rendement objectif, en étant le plus proche des moyennes constatées les dernières années dans votre système est prépondérant. Cela permettra d’éviter la surfertilisation, mauvaise pour le porte-monnaie et pour la Seille.

2-On peut optimiser son organisation grâce à un retro planning de travail : le calendrier prévisionnel d’épandage. Phase primordiale, c’est le moment de se poser les bonnes questions pour bien fractionner, choisir les bons stades et les bonnes formes d’engrais. Les références sont, là aussi, bien connues. Les techniciens des Chambres d’agriculture ou de la filière les tiennent à votre disposition, pour vous permettre de faire les bons choix.
 3- On a à disposition un outil pour préparer ses commandes. Bien gérer sa trésorerie, c’est optimiser ses stocks. En préparant son Ppf, on prépare son bon de commande en achetant juste ce qu’il faut. Travailler le plus possible à flux tendu car stocker coute cher : il faut de la place et cela immobilise des capitaux
4- Etre bien sûr en adéquation avec la règlementation pour pouvoir dormir et produire sereinement, c’est une argumentation aussi importante.
 Alors bon Ppf et bonne Seille !

Claude RETTEL - CA57

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